Le Rose Trip Cap-Vert est un nouveau trek d’aventure 100 % féminin. Regroupées en équipe de 3, les participantes devaient pendant 4 jours explorer les différents parcours et n’étaient équipées que d’une boussole, d’un rapporteur topographique et d’une carte.
« Nous revenions le soir à l’endroit de départ. Nous traînions chacune un sac à dos et une participante avait un appareil qui comptait le nombre de pas. Nous devions trouver des balises. Certaines équipes se sont perdues. Nous avons même eu de la difficulté à trouver une balise à un certain moment, mais nous nous sommes tirées d’affaire », raconte Lauréanne Fattori.
174 femmes formant 58 équipes et provenant du Québec, de la France, ainsi que de la Belgique ont relevé ce défi. Lauréanne Fattori a accompli la tâche avec ses deux amies Stéphanie Corbeil et Elyse Villeneuve-Gravel. Appelés les Lys du Désert, leur équipe a terminé au 6e rang, le meilleur classement parmi les participantes québécoises.
« Cela a été plus difficile que l’on pensait. Monter une dune est très dur physiquement. Nous sommes trois filles en bonne forme. Nous n’avons pas eu de souci de blessures contrairement à d’autres équipes. Sur le côté mental, on peut vivre certaines périodes de découragement, mais cela a quand relativement bien été », poursuit l’infirmière de métier.
Les trois filles préparaient ce voyage depuis des mois alors qu’elles ont multiplié les collectes de fonds pour amasser un total de 19 000 $, dont 11 000 $ allait directement à Désertours, organisme derrière cet événement et d’autres périples du même genre, dont le réputé Trophée Roses des Sables. « Nous avons fait notamment de l’emballage ainsi qu’un souper country. Les fonds recueillis ont été redistribués à un organisme spécialisé dans la lutte au cancer du sein ainsi qu’à la scolarisation des enfants des environs », a commenté Mme Fattori.
La dernière étape sportive de l’aventure était d’ailleurs dédiée à la lutte contre le cancer du sein en hommage à toutes les femmes touchées par la maladie avec l’association Ruban Rose. « C’était quelque chose de motivant et d’inspirant de marcher aux côtés de toutes les femmes touchées par cette maladie. C’est ce désir de faire ce parcours du combattant qui m’a incitée à participer à cette aventure. Elle concordait bien à ma profession de même qu’à celle d’Elyse, qui est également infirmière et que je connais depuis longtemps. J’en ai aussi parlé à Stéphanie, que je connais depuis une quinzaine d’années », renchérit Lauréanne Fattori.
Cette dernière aimerait bien revivre une telle expérience. « Au retour, nous avons eu un petit blues. Nous nous complétions très bien avec les forces de chacune et on se faisait beaucoup confiance. Notre lien d’amitié est encore plus fort au terme de cette aventure. »
