Alexandre Lapointe avait eu l’occasion de jouer dans la ligue l’an dernier, mais seulement en séries éliminatoires avec les Guerriers de Granby. Cette saison, il a été solide au bâton avec une moyenne de 0.427. En 143 présences au bâton, il a récolté 61 coups sûrs et 36 points produits, et il a croisé le marbre 46 fois. Il a eu aussi 20 buts sur balle et n’a été retiré sur trois prises que huit fois seulement.
En défensive, il a joué en saison essentiellement au champ gauche et au deuxième but en séries. Les prouesses de Lapointe ont notamment aidé les Guerrier à connaître la meilleure saison de leur histoire en remportant leur section avec une fiche de 33 victoires en 45 matchs. Ajoutons à tout ça une participation aux championnats U21 où le Québec a remporté le bronze.
« Je ne m’attendais pas à connaître une aussi bonne saison. Oui, j’entrevoyais peut-être le titre de recrue, mais pas celui de joueur de l’année. C’est un très grand honneur, mais ce n’est pas juste grâce à moi, il y a aussi mes coéquipiers. Nous avons vraiment un groupe de joueurs qui donne son 100 % à chaque partie. Là-bas, j’ai dû suivre la vague. C’est en prenant exemple sur eux que j’ai pu me développer et déployer tout mon potentiel. »
Plusieurs collèges américains ont fait de l’œil à Alexandre Lapointe. Il a même été recruté par le Clarendon Junior College au Texas. Mais il risque fortement de décliner pour poursuivre ses études au Québec. « Ça ne me tente pas de retarder le processus dans mes études et de perdre ma place. Je viens d’être accepté dans mon programme en techniques policières. Je vais prioriser ma carrière avant le plaisir de jouer dans un collège américain, dit-il. J’ai l’intention de jouer toutes mes années d’éligibilité dans le junior, soit jusqu’à mes 22 ans. »
Un palmarès impressionnant
Alexandre Lapointe a eu la piqûre du baseball très jeune alors que son père l’amenait frapper des balles dès l’âge de 4 ans. Il a commencé à jouer à l’âge de sept ans et a su vite tirer son épingle du jeu. Il a été sélectionné sur plusieurs équipes régionales et provinciales et il a été en nomination pour plusieurs prix.
« J’aime le côté imprévisible du baseball, on ne sait jamais ce qui va arriver. J’aime ça aussi être au bâton et frapper la balle. Tu veux tout le temps être le joueur qui va faire la différence. Au bâton, il faut que tu te dises que c’est toi le meilleur et il ne faut surtout pas avoir peur. »