L’un des hauts faits d’armes de l’été est la tenue à Regina en Saskatchewan il y a quelques semaines des championnats canadiens de canoë-kayak. Le club y a envoyé 28 athlètes et décroché six médailles, soit deux d’argent et quatre de bronze en bateau de guerre (C-15). Les résultats obtenus ont permis au Club de Canotage d’Otterburn de terminer 16e au cumulatif sur un total de 38 organisations participantes.
« C’est au-delà des attentes. La dernière fois qu’on a eu des médailles, c’était il y a deux ans et nous en avions remporté seulement une, souligne Antoine Laliberté. Ces résultats démontrent dans quelle direction nous souhaitons nous en aller et que nous progressons d’année en année. »
Un dernier rendez-vous
La saison n’est toutefois pas encore terminée pour les pagayeurs de la région. Les athlètes continueront de s’entraîner jusqu’à ce que dame Nature le permette. De plus, il reste une compétition au calendrier, les championnats provinciaux de longue distance qui seront disputés le 5 octobre à Lac-Beauport.
« Les attentes sont aussi bonnes à cette compétition. Au Québec, nous performons assez bien. Cette année, on a encore battu des records provinciaux. Ce sont toujours les mêmes athlètes qui y participent, étant donné que ce n’est pas un gros sport. Nous allons y envoyer une vingtaine d’athlètes pour bien clore la saison », ajoute Laliberté.
Un club en santé
L’équipe de compétition compte à elle seule autour de 98 jeunes athlètes. S’ajoute à cela les autres volets du Club, comme le bateau dragon et le rabaska, pour porter à près de 300 le nombre de membres.
« Nous sommes un petit club et le seul en Montérégie. Oui, nous sommes contents de bien performer. Mais nous sommes aussi heureux d’avoir autant de membres, ce qui nous permet d’offrir des services aux quatre municipalités. Nous avons aussi des athlètes qui proviennent d’un peu partout », poursuit l’entraîneur-chef.
Une autre belle saison en 2020
De l’avis d’Antoine Laliberté, la saison 2020 s’annonce également très prometteuse. Les championnats canadiens auront lieu cette fois-ci plus proche, soit à Ottawa. « Nous espérons être en mesure d’amener plus d’athlètes pour encore bien représenter notre petite ville. »
L’année 2020 sera aussi une année olympique. Laliberté reconnaît que la pratique du sport a un certain momentum quand les athlètes locaux performent bien. « Ça permet aussi aux gens de voir quel sport on fait et de s’enlever de la tête que ce n’est pas de l’aviron ou du canoë-camping. »