La nouvelle saison offerte en ligne depuis le 9 février ne devait initialement jamais voir le jour, mais le succès de Germain s’éteint a forcé les auteurs à faire preuve d’imagination. « Ceux qui ont vu la première saison savent que Germain s’est bel et bien éteint, alors c’était difficile de planifier une suite, mais on a décidé de le rebooter. Disons qu’on s’aperçoit que le médecin qui le sort du trouble ne lui veut pas nécessairement du bien », affirme Marc-André Coallier, qui ne s’est pas fait prier pour reprendre son rôle d’un père de famille affable, mais qui brise tout ce qui est technologique autour de lui.
Rappelons que le projet de comédie dramatique était, à l’origine, un court-métrage bénévole de six minutes qui a pris de l’ampleur grâce à son succès aux festivals. « Dans la première saison, c’était très dramatique, à l’image d’un patient affligé d’une maladie dégénérative ou en phase terminale et il y avait une certaine critique sociale dans la mesure où la fille de Germain se magasine un autre papa pendant qu’il est toujours vivant. Mais dans la saison 2, ça devient complètement loufoque et on n’a pas le temps de faire un deuil. On s’amuse encore plus et on fait référence au bogue de l’an 2000 », compare l’acteur.
Cette deuxième saison de six épisodes d’une douzaine de minutes laisse place à une fin ouverte, au cas où une troisième saison serait commandée à l’équipe de Germain s’éteint. « Il y a de la place, mais on ne sait pas encore si ça aura lieu. Mais après le court-métrage et la websérie, on se demande si ça ne peut pas aussi être transposé au théâtre… », ajoute Marc-André Coallier, qui est d’ailleurs propriétaire depuis plusieurs années du Théâtre La Marjolaine d’Eastman. Il rêve de pouvoir présenter une version de Germain s’éteint sur scène à compter de 2024 ou de 2025.
Les deux saisons de cette websérie invraisemblable sont actuellement présentées sur la plateforme Tou.tv de Radio-Canada.