Manuel Gonzalez, Vincent Morier et Edward Richer offrent des services de photographie classique pour les courtiers en immobilier qui veulent offrir de la visibilité à leurs clients. Les trois fondateurs de l’entreprise offrent aussi des services de vidéo aérienne et, surtout, des visites virtuelles, un service qui a pris son envol pendant la pandémie.
« La visite virtuelle a commencé à se développer avec la pandémie. Les visites étaient plus compliquées, explique Manuel Gonzalez. Et même si seulement un courtier sur quatre chez nos clients a recours au service de la visite virtuelle, estime Manuel, c’est un service qui est appelé à prendre de l’ampleur. Ça sauve du temps et ça évite aux agents d’aller faire des visites avec des clients qui ne sont pas nécessairement assez intéressés. »
Ayant plusieurs proches dans le secteur immobilier, le trio dit avoir seulement eu à tendre l’oreille afin de comprendre la folie du marché immobilier actuel : des courtiers débordés, des offres multiples, des temps de visite restreints en raison de la COVID-19, etc. « La visite virtuelle semblait la parfaite solution pour présenter une propriété de façon optimale sans même se déplacer. »
La jeune entreprise vise en priorité le secteur de l’immobilier pour se faire connaître et se développer. Mais M. Gonzalez espère aussi prendre d’assaut le milieu commercial. Depuis cinq mois, les trois collègues ont notamment réalisé plus de 25 contrats auprès de cinq bannières immobilières, des commerces ainsi que le Centre de services scolaire de Saint- Hyacinthe. Sur le site web de l’entreprise, on peut voir des visites virtuelles de l’école primaire Raymond, à Saint-Hyacinthe, ou encore des unités de logement de la tour à condos Le Laurier, à Belœil.
La technologie pourrait aussi se déplacer dans les restaurants, pour permettre à un client de visiter la salle à manger et même de réserver en cliquant directement sur une table, donne en exemple Manuel Gonzalez
Trouver une idée
Avant même de mettre sur pied leur entreprise ou même d’avoir une idée, les trois jeunes avaient la volonté de se lancer en affaires. Il ne leur manquait qu’un véhicule pour le faire. « Nous avons toujours été intéressés par la finance, même depuis le secondaire, explique Manuel Gonzalez. Nous parlions toujours d’entreprise, nous savions qu’on voulait essayer un projet, mais nous ne savions jamais par où commencer. »
Avec la pandémie, les entrepreneurs sont tombés sur le concept de la visite virtuelle et tout a déboulé par la suite. « On s’est tout de suite acheté une caméra à 3200 $, puis nous avons réalisé une première visite. On est parti de zéro et on a appris par nous-même. »
Les hommes d’affaires travaillent maintenant à développer leur entreprise pour éventuellement gagner leur vie avec leur idée. Déjà, l’entreprise est rentable, affirme Manuel Gonzales, et les contrats occupent une bonne partie du temps des trois amis.