11 juin 2024 - 05:00
Villes animées
Par: Vincent Guilbault
J’ai été un peu déconnecté ces derniers jours. Je m’affairais à rassembler toutes les informations pour terminer la rédaction de notre cahier estival que vous trouverez au centre de ce journal.
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Je n’ai pas tant d’opinion sur certains sujets qui ont touché la région, comme la hausse de la taxe de l’immatriculation qui va toucher toutes les villes membres de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), donc presque toutes les municipalités de la région. Une hausse de taxe que nos élus ont dénoncée ici, mais leur voix au chapitre n’était pas assez nombreuse pour bloquer l’adoption de cette hausse au conseil de la CMM. Mais comme tout le monde, ou presque, dénonce cette taxe, je ne pense pas que ma voix y changera grand-chose.

J’avais donc plus de plaisir dans mon cahier estival. Deux constats. D’abord, depuis quelques années, les activités se multiplient dans la région et on constate une forte tendance des villes à vouloir plaire aux jeunes familles, avec des projections de cinéma en plein air, des spectacles de musique tous âges et des activités de théâtre jeunesse ou de lecture de contes. Mais on veut éviter le party. Aucune festivité d’envergure pour les célébrations entourant la Fête nationale. Les feux d’artifice, un peu d’animation dans les « centres-villes ». Nous avons Vincent Vallières qui va venir à Belœil, mais le lendemain (le 24), et dans une formule de spectacle qui commence à 17 h dans le parc des Petits-Rapides. Je suis persuadé que ça va être bon, mais ça ne risque pas de dégénérer comme en 2015 à Belœil. Vous vous souvenez de cette Saint-Jean, où près de 5000 jeunes d’un peu partout s’étaient massés près de l’église, sur la rue Richelieu, et avaient forcé la police à faire intervenir l’anti-émeute? Disons que depuis cette date, la Ville ne tolère plus l’alcool et la fête se termine beaucoup moins tard.

Je me souviens que j’avais condamné un peu le revirement de la Ville à l’époque; je trouvais qu’on enlevait encore une soirée de fête aux jeunes, qui n’avaient déjà pas grand-chose à faire dans le coin. Mais bon, 10 ans plus tard, je suis maintenant parent et plus vieux que jeune et ça m’émeut un peu moins. Vous risquez plus de me voir au cinéma en plein air que de traîner dans les rues jusqu’à la fermeture des bars.

Aussi, dans le cadre de ce cahier, mon collègue a eu la chance de rencontrer Souhila Lamchachti, la propriétaire du nouveau restaurant L’Orléanaise, qui prend place dans le bâtiment qu’occupait le Steforno avant de faire faillite. Ça ne vous dit rien? Normal, la rotation de restaurants est assez incroyable dans ce bâtiment de la rue Laurier, coin Saint-Jean-Baptiste, à Belœil. Vous vous souvenez peut-être sinon du Rococo, de l’Ostéria, de la Galerie R, du Mire-pois, de L’Horoscope ou encore du Faste Fou. Disons que le local est un peu « maudit » pour les restaurateurs qui s’entêtent tout de même à y élire domicile.

En entrevue, Mme Lamchachti, nouvelle arrivante originaire de France, est très au courant de l’historique, mais pense que sa cuisine française peut briser le mauvais sort. À voir ce qu’elle a fait de sa salle à manger, on doit déjà reconnaître que c’est une belle amélioration. Et avec toute la construction à venir dans la région, elle profitera peut-être d’une meilleure fenêtre d’opportunité. Je lui souhaite bonne chance et surtout bienvenue chez nous.

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