27 juin 2019 - 17:38
Yves Corriveau dit non aux conservateurs
Par: Denis Bélanger

Yves Corriveau Photothèque | L’Œil Régional ©

Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau, a été approché par le Parti conservateur du Canada (PCC) pour représenter la formation politique dans la circonscription de Belœil–Chambly aux prochaines élections fédérales. L’élu a toutefois refusé l’offre, préférant poursuivre son deuxième mandat à la mairie de sa municipalité.

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M. Corriveau estime que sa mission auprès de la Ville était loin d’être terminée. « J’ai réfléchi et c’était quelque chose que je trouvais intéressant que d’aller représenter mes citoyens au fédéral, a-t-il ajouté. Il y a des dossiers que j’ai commencés il y a cinq ans qui sont en train de se réaliser et j’aimerais être à la barre pour les finaliser. De plus, le fédéral est un peu loin du peuple et j’aime ça être près du peuple. » C’est Alain Rayes, député de Richmond–Arthabaska et lieutenant politique conservateur pour le Québec, qui a sollicité Yves Corriveau. « J’ai été maire de Victoriaville auparavant. Je fais beaucoup de recrutement auprès des élus municipaux et M. Corriveau était quelqu’un qu’on considérait de grande qualité. »

Un autre candidat en moins
Un autre candidat potentiel, Martin Nichols, a lui aussi préféré passer son tour. Le producteur laitier de La Présentation avait lancé il y a quelques années une vaste campagne de ventes de cartes de membres dans le but de barrer la route à Maxime Bernier dans la course à la chefferie. M. Bernier milite pour l’abolition de la gestion de l’offre. L’agriculteur convoitait l’investiture conservatrice de Saint-Hyacinthe–Acton avant de se présenter en octobre dernier comme candidat pour le Parti libéral du Québec dans Borduas. M. Nichols avait terminé au 4e rang du scrutin, mais n’avait pas fermé la porte à la suite du vote à une candidature aux élections fédérales, que ce soit dans sa circonscription de résidence ou celle de Belœil–Chambly.

Finalement, c’est à Bernard Barré, homme bien connu dans le milieu de la boxe, que les Conservateurs ont confié le mandat d’arracher la circonscription aux néodémocrates, et M. Nichols n’a pas voulu lever la main par la suite pour Belœil–Chambly.

Le principal absent
Le PCC est le seul des cinq partis politiques représentés à la Chambre des communes à ne pas avoir encore de candidat pour la circonscription. Le député sortant du Nouveau Parti démocratique, Matthew Dubé, a déjà annoncé qu’il solliciterait un troisième mandat dans Belœil–Chambly. Il aura notamment pour adversaire le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, Marie-Chantal Hamel du Parti libéral du Canada ainsi que Claude Carrier, qui a œuvré notamment dans le secteur agricole et de la restauration, du Parti vert du Canada.

« Il reste 5 candidatures sur 78 à trouver au Québec et sur lesquelles on travaille, rapporte M. Rayes. C’est une région qu’on pense être capable de gagner. Les trois derniers sondages au Québec nous mettent premiers en région à l’extérieur de Montréal. On veut s’assurer d’avoir une candidature de force. »
En 2015, Claude Chalhoub avait représenté la formation politique dans le comté, et avait terminé quatrième avec 9,3 %. M. Chalhoub avait été très peu actif sur le terrain et n’avait pas participé au débat télévisé organisé dans la région

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