1 octobre 2021 - 12:31
Yves-François Blanchet prêt à défendre les dossiers de son comté
Par: Denis Bélanger
Le député de Belœil–Chambly et chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, lors de la journée du vote. Photo gracieuseté

Le député de Belœil–Chambly et chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, lors de la journée du vote. Photo gracieuseté

Le chef du Bloc québécois et député de BelœilChambly, Yves-François Blanchet, entend être beaucoup plus présent dans sa circonscription maintenant que l’élection est terminée.

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« Ce qui est avantageux présentement, c’est que j’ai du temps. Nous n’en avions pas avant. Depuis l’élection de 2019, nous étions toujours en campagne, je ne pouvais donc me permettre d’être plus présent, affirme l’élu en entrevue accordée à L’Œil Régional, quelques jours après sa réélection. Nous avons gagné nos dossiers [quand même], mais on a envie d’en faire plus. Il ne faut pas oublier que la pandémie s’est mise de la partie. »

M. Blanchet envisage d’acheter une propriété dans le secteur. « J’avais un pied-à-terre que je n’ai pas gardé. Nous regardons pour louer en attendant d’acheter quelque chose. »

Rappelons que le chef bloquiste a été réélu le 20 septembre dernier avec 53,2 % des votes, soit un meilleur résultat qu’à la précédente élection où il avait récolté un peu plus de 50 % des appuis. Ce vote démontre que le travail effectué dans le comté a été apprécié, de l’avis de l’élu. « La première fois que tu te présentes, on se dit qu’on va l’essayer. La deuxième fois, c’est le jugement. C’est très important que ce que nous faisons soit apprécié, car la loyauté première va aux électeurs de la circonscription. »

Yves-François Blanchet doit déterminer où il établira son bureau de circonscription pour le prochain mandat. Avant le déclenchement de l’élection, il était situé à Chambly. « Nous sommes en réflexion et n’avons pas d’idée arrêtée. Je pense toutefois que nous nous inscrivons dans une réflexion où Belœil et Chambly seraient concurrentes. »

Le député ignore aussi pour l’instant si le passeport vaccinal pourrait être exigé pour se présenter physiquement à son bureau, car il n’a pas entamé la réflexion à cet effet. « Le Bloc est de loin le parti qui a le mieux appliqué les règles sanitaires durant la campagne. J’ai vu le premier ministre faire des câlins et prendre des photos collées sur les gens. […] Nous avons respecté la distanciation et les gens dans l’autobus étaient vaccinés. Si le passeport doit être exigé, on le fera. Ce n’est pas quelque chose sur laquelle j’ai des réticences. »

Plusieurs dossiers sur la table

Les dossiers locaux à mener de front pour le prochain mandat sont déjà nombreux. Arrive en tête de liste le cas de la rivière Richelieu. « C’est un dossier prioritaire à volets multiples. Le Richelieu, c’est la vitesse et le civisme. Le Richelieu, c’est le barrage Fryer [à Richelieu]. Le Richelieu, c’est aussi la biodiversité avec les bandes riveraines et la plantation d’arbres. »

Yves-François Blanchet veut aussi se pencher sur le sort des commerçants locaux menacés et sur le milieu communautaire. « Ces gens se sont beaucoup manifestés durant la campagne. Pour les commerces, ça me prend d’abord le portrait pour voir les dommages causés par la pandémie et l’inadéquation des programmes fédéraux. »

La pénurie de main-d’œuvre est un autre enjeu qui préoccupe Yves-François Blanchet. « On parle de plusieurs programmes. Mais il faut aussi parler de la mobilité de la main-d’œuvre sur un même territoire. Le transport collectif permet de prendre de la main-d’œuvre de Montréal et de l’amener travailler à Belœil ou Chambly. […] Nous pensons aussi aux travailleurs étrangers. Dans ce dossier, le gouvernement n’a pas fait le travail. Nous avions proposé des améliorations, mais elles n’ont pas été exécutées. »

L’offre de téléphonie cellulaire demeure aussi un enjeu bien vivant en dépit du fait que le dossier de la tour Telus à Otterburn Park soit sur la glace. « Il va y avoir une augmentation de l’offre de service. Il est vrai que dans certains secteurs de la circonscription, la conversation coupe. La proposition de Telus ne faisait pas le bonheur des citoyens et il n’y avait pas d’acceptabilité sociale. Le projet a été abandonné. Il va falloir essayer de travailler à trouver d’autres manières pour avoir ce type de service. »

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