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Un nouvel accès sur la route 116 est exigé pour le terrain, et les frais de cette entrée principale sur le site seront pris en charge par le gouvernement du Québec. La Ville souhaite également une réfection de la route 223 et l’ajout d’une piste cyclable, dont les coûts seraient partagés avec Québec. Une autre entrée est envisageable sur la route 223, mais la Ville ne le souhaite pas.
Le réseau d’aqueduc n’a pas besoin d’être bonifié. Les frais de raccordement de l’usine au réseau seront pris en charge par l’usine. Les informations suggèrent que l’égout sera dirigé vers Saint-Basile-le-Grand et que de nouvelles infrastructures ne sont pas nécessaires à McMasterville.
Aucune pollution de l’air ou de l’eau n’est prévue. Tout doit être capté à la source lorsque l’usine sera en opération.
À noter que l’usine fonctionnera 24 heures sur 24.
Concernant les taxes, l’entreprise ne bénéficiera pas de congés fiscaux. Le but est de collecter toutes les taxes pour financer d’autres projets.
Une zone boisée sera préservée, et le ruisseau Bernard ne sera pas touché, puisqu’il se trouve sur un terrain appartenant à l’entreprise AkzoNobel et qui n’est pas visé par le projet.
Le maire se veut rassurant concernant la qualité de l’air pendant les travaux, qui seront surveillés par le ministère de l’Environnement. Il rappelle que des certificats seront nécessaires. Les travaux se feront sur une zone où une importante décontamination a déjà été entamée, notamment en 2014.
Des craintes ont été exprimées concernant les explosions et la contamination par des métaux lourds et produits chimiques. Des certifications strictes seront nécessaires, rappelle le maire Dulac. Il souligne aussi que les pompiers seront formés pour intervenir auprès de l’usine et que l’entreprise possédera également une brigade spécialisée.
Une augmentation de la circulation est attendue, mais des mesures sont prévues, y compris l’utilisation du train. Des discussions avec le MTQ sont en cours pour optimiser la circulation. Dans les premiers mois de 2024, on pourra noter une possible hausse du trafic sur la 223 pendant la construction de l’usine.
La pénurie de logement se fait déjà ressentir dans la région, reconnaît le maire. Une demande accrue est prévue avec l’afflux de travailleurs, mais ces nouveaux résidents ne s’installeront pas tous à McMasterville. L’entreprise prévoit également engager beaucoup de professionnels et 80 % de ses employés seront formés sur place, ce qui pourrait permettre à des travailleurs qui vivent déjà ici de rejoindre l’entreprise.
La Ville a créé le Comité consultatif des citoyens relatifs à Northvolt afin d’impliquer directement les citoyens. Les personnes qui siégeront au comité, qui n’ont pas encore été nommées, seront des élus, des membres de l’administration, des représentants de l’usine et des citoyens de McMasterville. Un appel de candidatures sera lancé dans les prochains jours.
Finalement, les revenus que pourrait recevoir la Ville avec l’arrivée de l’usine n’ont pas tous été détaillés. Mais selon des projections, la transaction immobilière de 250 millions $ (valeur des terrains à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand) devrait permettre à McMasterville de retirer près de 1 million $ ùavec les droits de mutation (taxe de bienvenue). Dès 2024, un premier versement de taxe de plus de 1 million serait possible, avec des revenus croissants liés à l’agrandissement du projet.